samedi 25 septembre 2010

Mille échos de mes pas.

par : Patrick Ferron

Grandissant dans une famille où le plaisir et le respect étaient la priorité numéro un, mes parents ont toujours voulu le meilleur pour ma sœur et moi. C’est ce qui a fait que nous avons grandi avec les meilleurs modèles. Toujours à la recherche d’attention, petit, je désirais devenir quelqu’un d’important. Lunatique de nature, inspiré par ce qui l’entoure, sensible, pince-sans-rire sont des mots me décrivant assez bien. Grand indécis, je suis passé par plusieurs parcours. Fort gestuel, on m’a souvent comparé à Jim Carrey. Au secondaire j’adorais brûler les planches d’une scène et me transformer en plus d’un personnages et permettre à tout le monde de voir ce que j’étais capable de faire. Passant du théâtre à l’éducation à l’enfance au cegep, j’ai beaucoup cherché ma voie. Je suis finalement parti de chez moi laissant derrière mes incertitudes et j’ai pris trois années pour chercher ce qui pouvait réellement m’intéresser et m’inspirer. Je suis devenu, quelque mois après mon départ, assistant gérant d’un hôtel.

Mon parcours n’ayant jamais été facile et régulier, je me suis toujours relevé. J’ai joué avec mes défauts et c’est ceci qui m’a fait avancer et m’a fait grandir ; mes 6 pieds le démontrent très bien. La musique et  les bons films m’entourent. Ma famille et mes ami (es) me gardent les pieds sur terre et me transportent. De nature sociable et calme, le milieu de la publicité m’a accroché aussitôt. L’inconnu est une crainte mais sans savoir vraiment pourquoi, je me suis lancé dans quelque chose qui j’espère me plaira. Je cherche un juste milieu entre la créativité qui bouillonne en moi et la sécurité d’un travail plaisant entouré de gens inspirés et inspirants. J’ai une soif d’apprendre et de comprendre. Un chapitre se termine pour laisser place à un tout nouveau. Je suis prêt à relever de nouveaux défis

Ça sent l’arnaque dans l’air.


Par : Patrick Ferron

L’histoire que l’on connaît déjà tous à l’avance et qui est écrite dans le ciel nous semble d’un ennui inévitable. Malgré tout le jeu de Romain Duris (Alex) et Vanessa Paradis (Juliette) peut valoir un certain déplacement. Leurs rôles qui, avouons-le, sont bien interprétés pour ce type de film à la saveur romantique, nous transportent dans une mise en scène bien dirigée. Romain Duris qui a interprété avec brio son personnage de Xavier dans le film ‘Les poupées Russes’ nous revient avec ce rôle qui nous laisse perplexe. Mais c’est de façon graduelle que nous avons apprivoisé ce personnage détestable et adorable. L’humour qu’on retrouve de façon constante tout au long de cette production rend le tout plaisant et supportable.  Ce film bonbon ne serait rien sans la fine contribution de Julie Ferrier (Mélanie) et François Damiens (Marc). Ce long métrage aurait été, sans leurs présences, une chaine d’image banale sans le moindre humour.

La trame sonore aurait dû être révisée et analysée de fond en comble afin de rendre le tout un peu plus divertissant. L’arnacoeur reste ce portrait similaire des films américains sans âme. Pour conclure, ce film très léger pourrait vous surprendre et vous divertir. Pour ceux qui aiment l’aventure et les défis vous serez comblé par le fait de faire travailler votre patience pendant plus de 1h45 assis et fixant le magnifique sourire de tirelire de la charmante Vanessa. C’est ce qu’on appel, faire d’une pierre deux coups!

L’arnacoeur : * * ½  

TRUE BLOOD : entre passion et hémoglobine

par : Patrick Ferron

Tombons dans un monde surnaturel où la vie des gens les plus normaux rencontre celle des vampires. Une fusion torride qui nous glace le sang, et ce avec le plus grand bonheur.


Laissés sur notre faim lors du dernier épisode, celui de cette semaine commence brusquement avec la révélation de Bill,(Stephen Moyer) le vampire de Bon Temps, qui annonce la vraie nature de Sookie (Anna Paquin) à cette dernière. La jeune femme constitue sa possession, et il lui démontre un amour inconditionnel et même parfois dangereux. Tout portait à croire, lors des épisodes précédents, que Sookie pouvait être plus qu’une simple mortelle. En plus de posséder un pouvoir de télépathie, il lui fait apprendre qu’elle pouvait être sans l’ombre d’un doute un type plutôt rare de fée. Sookie est étonnée de cette découverte, puisque les vampires normalement ne peuvent boire le sang des fées parce qu’il est néfaste et même mortel pour eux. Ceci, bien sûr, n’était pas le cas du sang de Sookie lorsque le vampire s’abreuvait en elle. Les scènes s’enchaînent les unes aux autres tel un bombardement d’images et de sons. Aussitôt, on voit une jeune femme, Tara, (Rutina Wesley) dos contre un mur, les yeux ronds comme des piastres et noyés par la peur. La scène nous laisse devant l’image d’une marre de sang et de boyaux.

Meurtres sordides, langages vulgaires, trahisons et mensonges, coïts bestiaux entre deux personnes, nudités et bien sûr, du sang, du sang et encore du sang. C’est ce que nous réserve ‘True Blood’’. C’est aussi ce que le public cible espère recevoir à chacune des émissions et nous ne pouvons pas demander mieux. Bien plus qu’une émission de vampires, cette série nous laisse à chaque épisode sur des dénouements inimaginables. L’épisode 10 de cette saison concerne l’assassinat d’un vampire qui a agressé Tara, la meilleure amie de Sookie, les nouveaux pouvoirs de celle-ci ainsi que le trafic du ‘’V’’ une drogue illégale basée spécifiquement sur le sang de vampire. Celui-ci apporte à l’être humain une sensation qui ne peut être comparable à aucune drogue quelconque, elle apporte la force à celui qui en boit ainsi que la guérison à celui qui est blessé.

Nous ne sommes plus qu’à deux épisodes de la fin de la troisième saison et les dénouements s’enchaînent de l’un à l’autre.